mardi 20 janvier 2015

La langue de la joie, suite ( !)

Stratégie mondiale de pacification et de bonheurisation.
            J’aimerais contribuer au projet d’édification d’une nouvelle langue universelle de la joie. Parlez-vous anglais? Oui. Parlez-vous la joie? Oui!

            La neuroscience nous apprend que, les humains, pour survivre, ont un cerveau qui détecte les menaces et les mémorisent. Elles collent en nous comme du velcro. Les expériences intéressantes, elles, sont nombreuses et passent presqu’inaperçues. Elles glissent en nous comme du teflon.
            Or, quand il y a une menace, réelle ou non, que le cerveau détecte, le corps réagit subito presto en émettant de l’adrénaline, afin de le rendre capable de fuir ou de combattre.
            Il est parfois bon de savoir s’il y a un tigre qui pourrait nous tuer, mais il n’y en a pas la plupart du temps, et nous pensons trop souvent qu’il y en a. Les médias, nous dit Sonia Lupien, nous communiquent des peurs . Le cerveau les détectent et les mécanismes de défenses s’enclenchent… pour rien… ce qui nous fatigue.
            Afin de «  taking in the good », ancrer les bonnes expériences le plus possible, s’imprégner de ce qui est bon, intérioriser le positif et apaiser le feu en activant le système nerveux autonome.  Rick Hanson et Richard Mendius, proposent surtout la méditation comme stratégie, la respiration diaphragmatique, la relaxation, la cohérence cardiaque, etc,  dans leur livre : Le Cerveau de Bouddha.
            Cela est bon. J’ai décidé d’essayer une autre voie.
-         Je me construis une base de mots positifs d’environ 200 mots.
-         J’en fais une liste et je cherche la signification dans le dictionnaire, en notant tous les synonymes et mots associés.
-         Puis, je refais le même procédé avec les mots trouvés jusqu’à ce que j’en aie de 20,000 à 50,000.
-         Je fais aussi une liste de thèmes joyeux ou merveilleux extraits de la littérature philosophique surtout à tendance positive.( j’en ai actuellement 2500)
-         Une fois cela terminé, j’écrirai au moins une page par jour avec un mot ou un thème choisi.
-         Je le ferai pendant quarante ans et j’obtiendrai au maximum 100,000 pages sur la joie et au minimum 14,600 pages… sur la joie!
                Je me suis dit que si toutes les Nations  faisaient la même chose, nous aurions 100,000 pages X 200 dans cinquantes ans environ. ( je ne compte pas les dialectes en voie de disparition qui pourraient essayer de survivre en le faisant.)
               Puis, une deuxième période de cinquante ans pourrait être consacrée à l’analyse des résultats de l’écriture. La philologie pourrait soutenir l’aventure.
             Et finalement, une troisième période de cinquante ans pourrait faire la synthèse et ce faisant, une nouvelle langue universelle de la joie, découlant de 200 sous-langues de la joie, pourrait voir le jour.
            De la littérature nouvelle en découlera, du théâtre.
            Il est pour moi évident qu’une pacification et une «  bonheurisation » de l’Humanité seront un effet secondaire de cette création.

Je vous remercie de votre «  attention bienveillante soutenue »!!!
Claude Saint-Jarre, 20-01-2014.

               

1 commentaire:

  1. Je me commente. Pour écrire, je me sers d'une technique enseignée par Gabrielle Rico dans son livre Writing the natural way. C'est facile. Une technique qui fait travailler le cerveau droit dans un premier temps et le gauche par la suite.Le terme qu'elle emploie est " clustering". Allons-y pour galaxier! Le clustering démontre le contenu. Alors, le cerveau gauche met en ordre ce contenu en phrases.

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