mardi 7 juillet 2015

Appui au peuple grec:

APPUI AU PEUPLE GREC
Les pouvoirs financiers vont tout faire pour faire plier la Grèce. Pour manifester au peuple grec notre humble appui, je suggère de faire adopter la résolution qui suit à vos conseils municipaux, vos organisations, vos communautés: l'appui doit venir du peuple, car c'est la souveraineté du peuple qui est en cause:
Objet: Appui au peuple grec
ATTENDU
1. que les mesures d'austérité imposées au peuple grec par les pouvoirs financiers pour rembourser les intérêts de sa dette publique ont fait perdre à la Grèce 25% de soin PIB, ont fait doubler le chômage, l'ont obligé à sabrer dans son système de santé, ses régimes de retraite, ses services et biens publics, et ont appauvri considérablement sa population;
2. que ces mesures d'austérité et les prêts consentis ne profitent désormais qu'aux banques privées et étouffe toute possibilité de relance économique de leur pays;
3. que la dette publique est due bien davantage à l'accumulation des intérêts qu'à l'excès de dépenses, et que la monnaie est, par nature, un outil collectif et non privé dont la création et le contrôle relèvent de la souveraineté du peuple et de l'État;
4. que tout porte à croire que notre pays, le Québec en particulier, est engagé sur la même pente,
LE CONSEIL MUNICIPAL DE ......., en tant que représentant de la communauté locale de...,
1. tient à exprimer son appui au peuple grec qui remet en question l'austérité que lui imposent les pouvoirs financiers européens et internationaux
2. demande aux dirigeants concernés chez nous et dans le monde de remettre en question sans délai le contrôle de la dette publique et du système monétaire par les banques privées
3. demande que cette résolution soit acheminée au ministre des finances du Québec, du Canada et de la Grèce.
Carlos J. Leitäo, ministre, ministères des finances du Québec, 12, rue Saint-Louis, Québec, G1R 5L3
Joe Oliver, ministre, ministère des finances du Canada, 90, rue Elgin, Ottawa, Ontario, K1A 0G5
Euclide Tsakalotos, ministre des Finances, Parlement grec, Place Syntagma, Athènes, Grèce.
******************************************************************************************************************

Voici un message de Philippe Derudder à ses contacts:

ENVOI EN NOMBRE
Bonjour toutes et tous
Vous entendez parler de la Grèce, bien sûr, et cette crise de la dette grecque peut vous sembler bien lointaine et passablement éloignée de nos propres préoccupations. Toutefois il est important de comprendre que la question de la dette publique, partout, pas seulement en Grèce, est l'outil idéal qui permet aux idéologues ultralibéraux qui dirigent directement ou indirectement l'économie mondiale, d'imposer unepolitique qui depuis plusieurs années démontre qu'elle enrichit les plus riches au détriment des plus pauvres, avec affaiblissement des classes moyennes et tout cela sur fond d'injustices fiscales, de scandales, enveloppe brunes etc...
Le fond du problème des dettes publiques, qui n'est malheureusement jamais mentionné, ni par nos élus, y compris ceux de l'opposition, ni dans les média, est que la création monétaire à été transférée du public au privé. La monnaie est un outil public : une reconnaissance de dette de la communauté en reconnaissance de la richesse produite par les membres de cette communauté. En transférant le pouvoir de création monétaire de la Nation vers le privé la monnaie est devenue une dette de la communauté envers les banques.
Un État peut créer sa monnaie gratuitement pour le bien de la Nation, une banque, en revanche, par son simple statut d'entreprise privée, crée la monnaie sur des critères de rentabilité et de solvabilité pour le seul bénéfice des ses actionnaires. Les dettes publiques qui sont au cœur du débat économique sont dues à l'accumulation des intérêts. Sur le total de la dette c'est de loin l'intérêt qui en représente la plus grande part. Sans cet intérêt, les dettes des nations seraient légères.
Quand aujourd'hui les banques centrales créent à la pelle de la monnaie (assouplissement monétaire : USA 3500 milliards - Banque du Japon 1500 milliards de dllars - Banque d'Angleterre 500 milliards de livres, BCE 1100 milliards d'euros) ce n'est pas pour aider les peuples, c'est pour soutenir les banques et les marchés boursiers ! Cette mascarade qui se traduit par la destruction du peu de démocratie qui reste et par une souffrance injustifiée des peuples doit cesser. Il est temps de parler des vraies choses.
C'est ainsi que je m'associe à la démarche que plusieurs de mes amis initient. Proposer que soit votée par nos conseils municipaux une résolution dont voici les termes.
Objet: Appui au peuple grec
ATTENDU
1. que les mesures d'austérité imposées au peuple grec par les pouvoirs financiers pour rembourser les intérêts de sa dette publique ont fait perdre à la Grèce 25% de son PIB, ont fait doubler le chômage, l'ont obligé à sabrer dans son système de santé, ses régimes de retraite, ses services et biens publics, et ont appauvri considérablement sa population;
2. que ces mesures d'austérité et les prêts consentis ne profitent désormais qu'aux banques privées et étouffe toute possibilité de relance économique de leur pays;
3. que la dette publique est due bien davantage à l'accumulation des intérêts qu'à l'excès de dépenses, et que la monnaie est, par nature, un outil collectif et non privé dont la création et le contrôle relèvent de la souveraineté du peuple et de l'État;
4. que tout porte à croire que notre pays, le Québec en particulier, est engagé sur la même pente,
LE CONSEIL MUNICIPAL DE .........., en tant que représentant de la communauté locale de ................,
1. tient à exprimer son appui au peuple grec qui remet en question l'austérité que lui imposent les pouvoirs financiers européens et internationaux
2. demande aux dirigeants concernés chez nous et dans le monde de remettre en question sans délai le contrôle de la dette publique et du système monétaire par les banques privées
3. demande que cette résolution soit acheminée au ministre des finances du Québec, du Canada et de la Grèce.
Carlos J. Leitäo, ministre, ministères des finances du Québec, 12, rue Saint-Louis, Québec, G1R 5L3 
Joe Oliver, ministre, ministère des finances du Canada, 90, rue Elgin, Ottawa, Ontario, K1A 0G5 
Euclide Tsakalotos, ministre des Finances, Parlement grec, Place Syntagma, Athènes, Grèce

Pour cela vous pouvez :
- Soit écrire directement à votre maire
- Soit remettre la proposition à un conseiller de votre connaissance.
Il est certain que cette action n'aura de poids que si elle est largement suivie. Beaucoup peuvent se dire à quoi bon ! Cette question, croyez-moi, est au cœur des défis de ce siècle. Tant que le pouvoir de création monétaire restera entre les mains du privé c'est le totalitarisme de la finance qui s'imposera, Puisque nos responsables semblent l'ignorer il nous appartient de nous lever.
Amicalement
Amicalement
Philippe
Vous pouvez aussi aller le lire à votre conseil municipal. Il y a des  médias et c'est souvent télévisé.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire