mardi 15 septembre 2015

Consultation citoyenne sur le pipeline Énergie Est, par la Communauté du Montréal Métropolitain ( CMM) . 15-09-2015

J'avais préparé deux textes. En tout, 9 pages à lire en 10 minutes. C'est trop long pour le peu de temps. J'ai dit au public de consulter mon blogue s'il a le goût. Voici le premier texte: "J'éclaire le soleil." L'autre s'intitule: Pétrole par pipeline , je suis contre
 Je voulais me démarquer des thèmes normaux en de telles occasions, comme: ce n'est pas bon pour la santé , ça coûte cher, c'est dangereux, le garder sous terre, ne pas dépasser deux degrés l'effet de serre; j'aimerais parler de la compréhension. Comprendre pourquoi se passer du pétrole

Quelque chose qui n'est pas écrit est ceci: hier, j'ai vu au Canal Savoir, une émission où un historien de l'époque médiévale, Patrick Boucheron, parlait de Léonard de Vinci. Lorsqu'il est né, en Italie, c'était au début de la Renaissance. L'italie, alors, hésitait entre revenir en arrière, au Moyen Àge ou aller de l'avant, en approfondissant cette Renaissance.
Cinq cents ans plus tard, Buckminster Fuller, qau'on appelait le Léonard de Vinci des temps modernes, a accouché en 1970 de l'idée de l'Option du possible Succès de l'Humanité, sans guerre et sans nuire à l'écologie et avec des énergies renouvelables quotidiennement.
Cette révolution pacifique n'a pas été réalisée, Nous sommes 45 ans plus tard.

À mes yeux, Fuller a été celui qui a terminé la première Renaissance avec son idée de l'Option du Succès de l'Humanité qui était possible et réalisable en dix ans. Voir son livre Critical Path  et le livre  Manuel d'instruction pour le vaisseau spatial terre.

Voilà qu'aujourd'hui, je rencontre par vidéo Idris Aberkane, qui explique la Renaissance 2.0 et l'économie de la connaissance.
Là où termine Fuller, commence Aberkane.
En effet, comme Fuller, qui disait que l'énergie ne peut décroître et que le savoir ne peut que s'accroître, Aberkane dit que la connaissance est infinie et que les matières premières sont finies.
Puis, Fuller disait que l'Univers est technologie, alors qu'Aberkane dit que la nature est technologie, avec preuves dans son ordinateur, qu'il nous fait voir. ( crevettes, peau de requin etc.)
Il y a des différences: Fuller désirait un changement du système de comptabilité basé sur l'argent à un nouveau basé sur l'énergie ainsi que l'automation accompagnée d'une bourse à vie pour tout le monde pour penser, alors qu'Aberkane et Guner Pauli ( l'économioe bleue) conservent l'argent et désirent le plein-emploi. C'est ok!
Comme dans la première Renaissance, nous faisons des pas vers le passé, c'est-à-dire, se servir encore du pétrole. Et aller vers l'avant, c'est l'élan global, le bond en avant ( Manifeste de cette journée à Toronto) et moi je propose Alexis le Trotteur qui avance.
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                      J’éclaire le soleil.
            Bonjour. Je pense que nous, en tant que famille humaine,  devrions abandonner l’utilisation des combustibles fossiles, par compréhension plutôt que par la force. Je vais tenter d’expliquer pourquoi et si vous ne comprenez pas, je devrai retravailler mon texte.
            L’hydre mondiale  constitué de 28 banques systémiques qui forment un oligopole bancaire mondial sera difficile à convaincre, car les hommes pressés de l’Univers, comme les appelle le philosophe André Moreau,  qui sont à la tête,  ne prennent pas le temps de penser profondément à cette profonde dépendance  commune. François Morin a décrit l’oligopole dans son livre L’hydre mondiale. Je suis convaincu que ces dirigeants croient fermement que c’est moi qui perd mon temps à ne m’intéresser qu’à des vétilles.
            J’ai rêvé le 30 août qu’un camion remorque de 30 roues plein de pétrole tombait , probablement du pont de Québec, dans le fleuve. Je ne connais pas la direction du courant à cet endroit, mais si la cargaison se dirigeait  vers Montréal, ce sont les 54 villes riveraines et 3.5 millions de québécois qui n’auraient plus d’eau potable pendant je ne sais pour combien de temps. Si c’est vers la Gaspésie, je ne connais pas les conséquences, le rêve ne le dit pas.
            Cependant, je sais que nous faisons partie d’un Univers abondant mais que nous nous créons une austérité à cause de notre pensée, de nos concepts et de nos percepts pauvres.
            Imaginez-moi tenant une lumière de poche allumée et dirigeant le jet  vers le soleil, volontairement, intentionnellement, intelligemment, à la suite d’une compréhension du mouvement naturel de va et vient du tout Univers ,  faisant ce geste en guise de symbolique du rôle de l’humain, et vous avez là ce qui se passe réellement, à un rythme différent toutefois, ou  devrais-je dire plutôt, de  ce qui devrait se passer si nous, en tant qu’Humanité, faisions œuvre de compréhension et nous comportions en toute intégrité, c’est-à-dire avec  une pensée et une action harmonisées. Le comportement en question  serait une admission, une adoption de  ces mots de Bukcminster Fuller :  accomplissez votre vocation anti-entropique en participant à la conservation de l’intégrité de la régénération éternelle d’Univers.
            Vous voulez un bon exemple d’intégrité? Feu  Buckminster Fuller, auteur du Manuel d’instruction pour le vaisseau spatial terre ainsi que du livre non traduit Critical Path, aimait à dire aux audiences venues l’entendre - souvent avec une colère non dissimulée-   que nous savons depuis 500 ans que le soleil ne se lève ni ne se couche, mais que nous n’avons pas encore,  par intégrité,  corrigé nos réflexes linguistiques en accord avec la science, car nous disons et écrivons : le soleil se lève.
            Pour Buckminster Fuller, lorsque nous descendons l’escalier, ce n’est pas ce que nous faisons vraiment,  nous nous rappprochons plutôt  du centre de la terre.
            Selon lui, en respect avec la science, on peut dire qu’Univers est éternel grâce à un échange d’énergies entre, d’une part,  des centres d’exportations de l’énergie sous forme radiationnelle( ce sont les étoiles, tel notre soleil)  et d’autre part,  des centres d’importations de cette énergie,( ce sont les planètes comme la nôtre)  constitués de végétations dont le principe de photosynthèse la transforme en molécules d’hydrocarbone, lesquels deviennent,  avec les millénaires, la pression, la chaleur, le mouvement des plaques tectoniques, du pétrole, ce  compte d’épargne énergétique du Vaisseau spatial Gaïa Terre-Eau- Oxygène. Entre parenthèses, Fuller avait demandé en 1981 dans le cadre d’une session de l’outil global de planification qu’il avait mis sur pied, appelé «  World Game » ( contraire de «  war game »,  à un géologue,  François de Chadenèdes,  de faire le calcul du coût de production du pétrole par la nature, traduit  en dollars humains. Le résultat fut 1 million de  dollars le gallon. Fuller, en bon ingénieur-architecte  au sens pratique américain,  avec vue panoramique,  calcula que tous les humains qui vont travailler chaque jour pour produire bien des choses inutiles, gaspillent 19 quadrillions de dollars et qu’il serait plus rationnel de les payer chacun 400,00 dollars chaque jour pour rester à la maison! C’était une image pour faire comprendre, pas du « fascisme vert » comme a erronément  compris un ami internaute. Imaginez : nous consommons chaque jour 80 millions de barils de pétrole. Chacun contient 42 gallons qui valent chacun un million de dollars en dollars de 1981 . Selon mes petits calculs en arithmétique, il ne faudrait qu’une abstention globale de quelques secondes de consommation de ce pétrole pour que nous amassions suffisamment d’argent pour rendre chaque humain un véritable milliardaire! Mais je vous l’accorde, nous ne pourrions pas manger cet argent et il faudrait donc du temps, pour finir de mettre en place des outils, tels par exemple, le géoscope, le réseau mondial de transport d’électricité, le «  fly eye dome », une maison autonome en énergie, nourriture, eau, information,  et qui recycle ses déchets, que Fuller avait conçue pour qu’elle soit produite à plusieurs milliers d’exemplaires par jour,  dans des usines désaffectées de production d’automobiles et  ré-outillées avec des outils provenant  de l’industrie spatiale fonctionnant au millionième de pouce,  pour fournir au plus vite un habitat aux humains dépourvus,  à très peu de frais,  sinon gratuitement. Cette histoire que je vous ai racontée provient de son livre Critical Path. Mais je retourne maintenant  à notre propos précis aujourd’hui : pourquoi abandonner l’utilisation du pétrole.
            La fonction du  pétrole  est  de servir de lait maternel à l’industrialisation de l’Humanité  naissante,  pour, qu’elle puisse  casser sa coquille d’œuf et déployer ses ailes de la connaissance, de l’exploration et de la découverte de son environnement, en se sustentant désormais avec des énergies renouvelables quotidiennement, présentes  en quantités phénoménales. Fuller écrivait que nous ne transformons qu’un quatre millionième d’un pour cent de l’énergie disponible et que nous en gaspillons 95%.   Il y a assez de ressources pour tout le monde disait et écrivait-il.  La guerre et la pollution sont obsolètes. Sortons de la crise d’ignorance, en le lisant,  bien sûr! J’ai lu, pour ma part, Critical Path, quatorze fois! Si vous le considérez flyé, lisez Amory Lovins qui a gagné le Prix Nobel alternatif pour son sentier énergétique doux et qui m’a dit en entrevue que je faisais  bénévolement  pour l’ancienne revue Autrement,  que nous nous « comportons envers l’énergie comme si nous coupions une livre de beurre avec une scie à chaîne ».
          En 1970, Fuller disait que nous venions de franchir une nouvelle frontière : l’Humanité avait désormais l’Option de Réussir, c’est-à-dire de se donner en dix ans une belle qualité de vie généralisée sans briser les systèmes naturels qui entretiennent la vie et sans guerre, au moyen de l’exécution de son plan qu’il appelait la science du design. Cette révolution pacifique a été ratée. En 1985 au maximum, nous aurions pu avoir atteint la «  Réussite de l’Humanité », étant définie comme  tous les besoins de base de tout le monde étant  satisfaits de manière gentille et satisfaisante pour l’environnement. Si cela avait été fait, toute la famille humaine  vivrait  maintenant avec des énergies renouvelables, jouissant de ce nouveau monde, avec joie et expérimentant un art de vivre coopératif et heureux où la puissance de l’esprit domine la puissance de l’armement. Cela , donc, n’est pas le cas.

           Bonne nouvelle cependant :  voilà que, quarante cinq ans plus tard les héritiers de Fuller, considéré par plusieurs comme le grand-père du futur,   ont à peine  trente ans, ont changé de logiciel intellectuel,  et parlent de l’économie de la connaissance, qui nous fait entrer dans la nouvelle Renaissance 2.0. J’en connais un qui a trois doctorats, Idris Aberkane. Il nous explique dans une vidéo que la dite économie de la connaissance  a des applications en environnement dans ce qu’on appelle le  biomimétisme et dans  ce qu’on nomme , pour le domaine industriel et pour  le domaine du modèle des affaires, l’économie bleue, décrite par l’auteur et homme d’affaires Gunter Pauli. Cette économie bleue pense que la non pollution est rentable et désire une société qui comme la nature a zéro déchets, zéro pauvreté. Buckminster Fuller privilégiait un monde avec peu de travail humain et où le système de comptabilité basé sur l’argent  serait remplacé  par une nouveau  système de comptablité basé sur l’énergie qui rendrait tout le monde super riche en énergie. Pour l’instant, nous sommes assoiffés et nous nous  abreuvons à la petite cuillère pendant qu’il pleut à boire debout.
            Mais les héritiers de Fuller, contrairement à lui, gardent le cap sur l’emploi et l’argent mais comme lui savent que la connaissance est infinie,  que les ressources  premières sont  finies,  que la pollution n’a pas raison d’être et que l’actuelle pollution  peut devenir rentable. Par exemple, on peut faire des champignons avec des résidus de café et même , d’autres résidus du même café,  peuvent s’insérer dans le textile et les souliers puisque le café a la propriété d’éliminer les mauvaises odeurs. On peut aussi faire du papier roche avec des déchets de mines fermées. Il y a au moins une centaine d’autres innovations qui attendent notre initiative. Le but est une société générale sans déchets sauf dans quelques musées et sans pauvreté puis sans conflits.
            La connaissance est le nouveau pétrole et la nature est pleine de connaissance. Idris Aberkane nous invite à cesser de brûler les livres de la bibliothèque de la nature et  les lire au lieu.  Les plateformes d’extraction sont les  Universités ainsi que,  par exemple,  le radeau  placé sur la canopée de la forêt et le projet du «  Sea orbiter »,  mais les raffineries, elles, sont rares. En voici une dans Internet, ce nouveau Gutenberg : www.asknature.org  Je vous laisse voir ce vidéo explicatif d’Aberkane ici : http://www.dailymotion.com/video/x2joni8_audition-de-idriss-aberkane-chercheur-ambassadeur-de-l-unitwin-unesco-cese_news
            En résumé : cessons d’entrer dans notre avenir à reculon. Emparons-nous de l’empire du futur : un monde heureux et sain, sustenté d’énergies renouvelables quotidiennement plein de gens heureux. Yes we can! Comprends-tu? Agis svp!  Et même le 1% d’hyper privilégiés actuels se sentiraient mieux disait Fuller.
             Ce n’est pas terminé. Je redescends  maintenant de mon orbite pour parler du pétrole en relation avec la santé pour dénicher des arguments supplémentaires  qui supportent la libération de la dépendance aux  combustibles fossiles, à l’aide de  ce que le psychiatre appelait des « technologies propres », dans son livre Changer d’altitude. En effet,  Bertrand Piccard est en plus, aventurier et co-inventeur de l’avion Solar Impulse 2 qui fait le tour du monde.   L’état de ces  technologies  permet actuellement ,  sans plus de recherche à faire, de réduire la consommation mondiale de 50% de l’énergie et de créer 25% d’énergies nouvelles viables.
            Aux dires du livre Toxique Planète, nous vivons une épidémie invisible de maladies chroniques causées à 80% par l’environnement et qui grugent,  du moins en France, 80% du budget en santé. Il faut donc mettre en place une médecine environnementale accompagnée d’une démocratie sanitaire et pourquoi pas, d’une démocratie énergétique , dont nous entretient le livre Sacrée croissance.
            Le cardiologue François Reeves dit dans son livre Planète Cœur qu’il n’y aurait pas de maladies cardio-vasculaires s’il n’y avait pas de malbouffe et de pollution atmosphérique, dont on sait qu’elle est marquée par des résidus de combustion de combustibles fossiles.
            En prenant soin de nous-mêmes, nous prenons par le fait même soin des autres. Notre cerveau est programmé pour ne remarquer que le danger, pour nous protéger, mais grâce à la plasticité, nous pouvons l’entraîner à s’imprégner, ne serait-ce que 5 minutes par jour, d’expériences heureuses. Rick Hanson nous montre comment dans son livre Le cerveau du bonheur. N’y a-t-il pas d’autre chose à faire dans la vie qu’à ne s’intéresser qu’à des problèmes? L’espèce humaine, dit-il, dispose désormais des ressources et du savoir -faire nécessaires pour prendre soin de chaque individu à la condition que le cerveau  sache passer du mode réactif au mode réceptif. Cela ressemble à mes yeux au passage de l’homo non sapiens à l’homo sapiens que souhaite Gunter Pauli. Ce type d’humain  pourrait s’appeler au Québec, influencé par le livre Constituer le Québec, pistes pour une véritable démocratie,  le «  citoyen constituant ».
            Vive le Québec libre du pétrole!
Claude Saint-Jarre, 30-08-2015, à Boucherville.

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                                 Pétrole par pipeline, je suis contre.
            Le système alimentaire est plein de pétrole. Les livres Soil not Oil de Vandana Shiva  et  Eating Fossil Fuels le démontrent.
            Nous avons avantage à nous créer avec l’agroécologie( qui peut nourrir l’Humanité, c’est démontré, voir Olivier de Schutter et le Rodale Institute))  un système alimentaire post-pétrolier ainsi qu’un système de santé post-pétrolier, qui lui aussi est plein de pétrole. Il y a site Internet, Health after Oil, qui s’y consacre. Selon le rapport Hirsch, une transition pour une société sur le plan de l’énergie prend une vingtaine d’années. C’est déjà commencé au niveau du public.
            Outre le transport du pétrole  par pipeline, je suis aussi contre celui    par bateau ainsi que par train. C’est beaucoup trop dangereux incluant  pour l’eau potable. Le fleuve abreuve 3.5 millions de Québécois€s qui ne peuvent que compter sur eux et elles, car les pétrolières, en tant que corporations, ont le cœur très très froid. Je suis pour que nous nous passions du pétrole, qui nous coûte 15 milliards de dollars par an.

            Selon le livre Changer d’altitude, du psychiatre Bertrand Piccard, aussi aventurier et inventeur de l’avion solaire Solar Impulse 2, nous portons le diagnostic de la dépendance aux énergies fossiles et devrions nous administrer le remède des technologies propres ( qu’il nomme les «  clean tech »).
            Nous pouvons , dès maintenant, sans faire plus de recherche, économiser 50% de l’énergie mondiale et créer 25% de  nouvelle énergie viable, soit donc de ne recourir qu’à 25% de pétrole ou de nucléaire, en maintenant le confort, en faisant des bénéfices et en créant de l’emploi.
            Tout est donc là. Qu’attendons-nous donc pour commencer dans nos municipalités cette efficacité énergétique de haut niveau? Nous pouvons faire très rapidement cette transition, alors qu’il ne nous reste que 50% d’électrification de notre société et de notre économie à faire, ce qui est à l’avant-garde de l’humanité. Demandons à nos municipalités , lors des conseils municipaux -car c’est là qu’il nous reste de la démocratie selon Roméo Bouchard- de faire des comités/citoyens d’énergie, d’eau potable, d’économie bleue, de santé, d’agriculture urbaine, de démocratie de quartier interactive électronique ou pas. Les micros sont là pour nous. Dégênons-nous, les corporations pétrolières sont loin d’être gênées, respectueuses et polies. Demandez aux Méganticois.
            J’ai déjà interviewé, en tant que journaliste bénévole, un scientifique, Ruggero Maria Santilli, qui a inventé un gaz nouveau le magnégas. On peut le faire avec les boues résiduelles des déchets humains des usines de traitement, en y installant son «  réacteur hadronique ». Avec cette ressource gratuite, ce réacteur fait un gaz qui peut faire rouler le parc automobile – en faisant un changement mineur au moteur-, énergiser des centrales thermiques, et tout ça en rejetant comme «  déchet », de l’oxygène dans l’atmosphère, ce qui, hasard bienheureux, contribue à solutionner le déficit d’oxygène de l’atmosphère, noté par le site internet Institute of science in society, que dirige  la physicienne Mae Won Hoe.
            Selon Réal Reid, co-auteur du livre : L’éolien au cœur de l’incontournable révolution énergétique, nous pouvons avec nos gigantesques gisements éoliens au nord de notre territoire( donc, invisibles!), électrifier trois fois le Canada, les États-Unis et le Mexique; ce n’est pas rien!
            Comme on voit, l’univers est abondant, mais nous nous créons une rareté artificielle par la pauvreté de nos concepts et de nos percepts.
            Selon le livre : L’économie bleue 10 ans, 100 innovations, 100 millions d’emplois, nous pouvons d’une part faire du profit avec les déchets déjà là, et d’autre part, nous pouvons éviter de faire de  nouveaux déchets et faire du profit en même temps et nous pouvons même  arriver à une société sans déchets comme fait la nature, sans conflits et sans pauvreté.
            Nous pouvons consolider la deuxième renaissance 2.0, comme l’explique Idris Aberkane dans ce vidéo  en parlant du biomimétisme et de l’économie bleue, qui se contextualisent dans l’économie de la connaissance. La connaissance est infinie, les matières premières, finies.
          La nature est une bibliothèque que nous pouvons lire plutôt que brûler. La connaissance est le nouveau pétrole et la nature est pleine de connaissances. Voyez et savourez ce vidéo qui peut nous aider à transitionner, comme dirait Gunter Pauli, de l’homo non sapiens à l’homo sapiens par le biais de la démocratie énergétique, j’ajouterais.
            Il n’y a pas que la question de faire des profits en évitant de polluer, de créer des emplois par l’économie bleue sans pétrole, d’éviter les déchets,  de contribuer à cesser les changements climatiques, de laisser le pétrole qui reste dans le sol pour les générations futures, il y a l’effet de serre et surtout le besoin de conserver intact le compte d’épargne d’énergie du vaisseau spatial terre qu’est le pétrole, qui a servi de lait maternel à l’Humanité pour s’industrialiser. Cela est fait, grandissons et passons à l’énergie renouvelable quotidiennement, qui est suffisante au moins 8000 fois plus que nous en avons besoin pour vivre confortablement et en paix. Même les gens riches seraient mieux avec un environnement plus sain car nous , comme eux, sommes actuellement  aux prises avec une épidémie invisible de maladies chroniques qui causent 80% des cancers, la plupart des maladies cardiaques et consomment 80% des budgets des systèmes de santé, nous apprend les livres Toxique Planète , de l’épidémiologiste André Cicolella et  Planète Cœur,  du cardiologue François Reeves. Il y a une médecine environnementale, disent-ils, à commencer. Il n’y aurait pas de maladie cardiaque dit le docteur Reeves s’il n’y avait pas de malbouffe, truffée de combustibles fossiles ( voir le livre Eating Fossil Fuels) et de pollution atmosphérique.
            Nous sommes tellement riches en énergie, il est temps d’ajuster notre système de comptabilité basé sur l’argent, rare,  à un système de comptabilité basé sur l’énergie,  abondante,  dont nous ne captons qu’un quatre millionnième d’un pour cent de ce qui est disponible et en gaspillons 95%, nous dit Buckminster Fuller dans son livre de 1983, Critical Path.  Alors, que les physiciens et les économistes se parlent. Le peuple est tanné d’attendre depuis 45 ans que le succès de l’Humanité se réalise sans guerre et sans pollution.
            Une suggestion : que les 54 municipalités riveraines ainsi que les autres de la CMM se donnent comme objectif celui que nous propose Bertrand Piccard de diminuer de 50% notre niveau  actuel de  consommation de l’énergie et de réinvestir tout de suite les sommes économisées dans le transport collectif électrifié tel le monorail et autres merveilles que décrit si bien le livre du physicien Pierre Langlois : Rouler sans pétrole.
            Merci au Québec de m’avoir montré à lire et à écrire. Cinquante pour cent des gens ne savent pas lire,  mais une bonne partie de ce 50% d’analphabètes sait lire l’écologie. Et on peut enseigner bien des habiletés sans passer par la lecture, en s’adressant à d’autres intelligences que l’intelligence logico-mathématique ou l’intelligence linguistique.
            Nous nous battons pour une petite cuillère d’eau pendant qu’il pleut à boire debout. Il y a assez de ressources pour tout le monde. Ouvrons-nous l’esprit tandis qu’il est encore temps. Vérifiez mes sources.
            On est capables! Estimons-nous nous-mêmes si les autres ne sont pas capables de nous estimer!
Claude Saint-Jarre. 17-08-2015
           
           
           


            




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