jeudi 25 août 2016

Nouvelle utopie

Pour une nouvelle utopie Québéco-planétaire.
            Le livre Nouveaux mythes, nouveaux imaginaires, pour un développement durable, dit que l’Humanité du XX1ième siècle est prête pour un nouveau contrat social et propose  la co-construction d’une nouvelle utopie planétaire. Il fait également état du premier débat citoyen planétaire, à l’occasion de la COP21, qui a réuni 10,000 habitants de la planète depuis 76 pays, discutant de la question de l’énergie et du changement climatique.
            À son tour, le livre L’effondrement de la civilisation occidentale, explique pourquoi nous n’avons pas réglé le problème du changement climatique, en racontant une histoire du présent, vue du futur. Notre présent est le passé que l’historien( Chinois) tente d’élucider.
            Il faut dire que les auteurs. Erik M. Conway et Naomi Oreskes ont aussi écrit : Les marchands de doute. Ou comment une poignée de scientifiques ont masqué la vérité sur des enjeux de société tels que le tabagisme et le réchauffement climatique.
            Ce riche petit livre comporte outre l’histoire racontée, un épilogue, une entrevue des auteurs, un lexique et une postface!
            Les erreurs de la civilisation occidentale énumérées dans le livre ressemblent à celles dénoncées par le Réseau Vigilance Hydrocarbures du Québec, relativement au Projet de Loi 106 du Gouvernement Libéral.
            Nous devons nous concocter un système énergétique non fondé sur le carbone  car, dit un des auteurs en entrevue : «  Il est impossible d’arrêter le changement climatique si nous continuons à utiliser les combustibles fossiles qui le provoquent, à explorer pour en trouver davantage et construire de nouvelles infrastructures- comme les pipelines et leurs terminaux- qui vont nous emprisonner dans l’usage de l’énergie fossile jusqu’à une date avancée du milieu du siècle et au-delà » (p. 120) Il ajoute que les producteurs d’énergie fossile sont juridiquement et moralement responsables des dégâts que leurs produits ont provoqués- et continuent à provoquer.
            Bonnes gens, il n’y a pas que le complexe militaro-industriel à démanteler… il y a aussi, dit le livre, le complexe de la combustion du carbone. Il s’agit d’un ample réseau de bénéficiaires de la production et de l’usage des combustibles fossiles. En plus des compagnies de l’énergie fossile, il comprend  «  l’industrie automobile, l’industrie aéronautique, les grandes compagnies d’électricité, les sociétés qui fournissent l’asphalte des routes » ( …) ( p. 96)
            Le réchauffement est causé par les humains, on le dit alors anthropique. Les deux auteurs le disent : «  Or les preuves sont écrasantes : nous avons déjà déclenché un réchauffement rapide des océans et de l’atmosphère. Il nous faut aujourd’hui réagir à un changement climatique déjà en marche » ( au lieu de prendre des précautions pour empêcher qu’il survienne).( p. 105)
            En somme, nous y apprenons que  les peuples de la civilisation occidentale savaient ce qui leur arrivait, mais ils ont été incapables d’enrayer le processus. Savoir et inaptitude à l’action co-habitaient, incluant au Canada.
            Fait intéressant à savoir pour nous, les Québécois,  il y a une négation par certains scientifiques qui a pris le chemin des instances gouvernementales. Par exemple, une loi  a été édictée en Caroline du Nord pour nier la hausse du niveau de la mer. Ironiquement, donc, l’Amérique, soulignent les auteurs,  dans la postface, «  phare autoproclamé de la liberté dans le monde, interdit de parler du changement climatique, tandis que la Chine- qui reste un pays autoritaire, même si elle n’est plus vraiment communiste- agit pour le combattre ».( p. 127)
            Ainsi, le doigt est pointé vers une compagnie privée chinoise, Himin, maître d’œuvre du développement de la cité solaire de Dezhou, la «  ville solaire du futur ».
            Son créateur, Huang  Ming, a été récipiendaire du Prix Nobel Alternatif, le « Right livelihood award »  en 2011. Grâce à son aide, le Gouvernement Chinois a voté une Loi sur l’Énergie renouvelable.
            L’utopie que je propose est l’arrêt du changement climatique. J’ai demandé de l’aide par courriel à Lang Ming et à l’Association solaire internationale, pour aller à l’encontre de la pétroéconomie, de la pétrosociété que nous concocte notre pétrogouvernement autoritaire dans une direction erronée, car nous avons déjà 50% de notre énergie qui est renouvelable et nous jouissons du deuxième plus riche gisement éolien au monde. Vendez-nous des autos électriques pas chères que vous fabriquerez ici; financez notre Monorail TransQuébec et produisons ensemble des autobus électriques pour le monde!
Csjarre, boucherville, 24-08-2016


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire